« Si nous ne le faisons pas, la Chine le fera », assure l’ancien président américain. Le candidat à la présidence ne lâchera rien tant que l’Oncle Sam ne sera pas la première puissance bitcoin.
« Make America Great Again », comment compte-t-il y parvenir, notre maître du brushing orange ? Une bonne partie de sa stratégie se dévoile ces derniers temps : encenser les cryptomonnaies auprès des Américains et surtout hisser les USA sur le trône technologique du Bitcoin. Un vrai plan Marshall version blockchain !
Dans une récente interview rapportée par CCN, le candidat fraîchement adoubé par les Républicains a renouvelé son engagement à coloniser le secteur. Voici un extrait de son discours :
« Si je laisse tomber, ce sera récupéré par un autre pays, très probablement la Chine – ils sont déjà bien avancés dans ce domaine. Il faut donc regarder les choses en face : ce que je veux, encore une fois, c’est ce qui est bon pour le pays. »
Trump admet, non sans une moue, que son pays a pris du retard dans l’adoption des cryptomonnaies. Joe Biden et sa troupe n’ont pas été tendres avec ces actifs numériques. Un grand ménage s’impose dès le retour de Trump à la Maison-Blanche, avec l’appui de J.D. Vance, évidemment. Les balais sont prêts !
Parallèlement, l’ancien président, qui s’y connaît en bases solides – souvenez-vous de ses casinos – croit dur comme fer que les États-Unis ont ce qu’il faut en matière de cryptomonnaies. À l’avenir, il compte sur des collaborations avec les meilleurs experts du secteur pour réaliser son rêve.
« Nous avons de bonnes bases. C’est [l’industrie crypto américaine] un bébé. C’est un bébé pour l’instant. Mais je ne veux pas être responsable du fait qu’un autre pays prenne le contrôle de cette sphère », clame-t-il avec son sérieux légendaire.
Notons que Trump n’avait pas vu le bitcoin et les autres altcoins d’un bon œil il y a quelques années. Mais le volte-face a été rendu public récemment. Après avoir goûté aux joies des NFT, ses portefeuilles se sont garnis d’ether. Il enchaîne désormais les discours capables de séduire plus de 50 millions d’électeurs américains pro-crypto. Le tout, avec un sourire colgate et un poil de démagogie.