Là où certains voyaient une illusion numérique, le bitcoin fait son trou dans la réalité monétaire. Discret mais déterminé, il grimpe les échelons des devises mondiales. Les statistiques, elles, ne mentent jamais : le BTC avance à pas sûrs.
Quand le bitcoin défie les puissances de la finance mondiale
Le bitcoin ne joue plus en ligue mineure. En mai 2024, il a dépassé le dollar taïwanais pour devenir la 8ᵉ devise mondiale. Quelques jours plus tôt, il avait aussi éclipsé le won sud-coréen. Sa capitalisation avait alors atteint 2,18 billions de dollars, dépassant même celle d’Amazon. Depuis, il est redescendu à la 12ᵉ place, juste derrière le real brésilien, selon FiatMarketCap.
Ce parcours reflète une ascension fulgurante. En mars 2021, le bitcoin occupait brièvement la 3ᵉ position dans le classement des devises mondiales. En décembre 2023, il était 16ᵉ. Et en juin 2025, il flirte à nouveau avec le Top 10. Le moteur de cette montée : une adoption institutionnelle sans précédent et une offre limitée à 21 millions de BTC.
« Le bitcoin est devenu un actif macro. Il figure maintenant aux côtés de l’or et de l’argent », déclarait Mike Novogratz lors d’un entretien sur CNBC. L’exubérance initiale a laissé place à la crédibilité.
Le 28 mai 2025, le bitcoin a battu le Guinness World Record du plus grand nombre de transactions en huit heures.
Ce que le bitcoin dit de notre rapport à l’argent
Le bitcoin bouleverse notre conception même de la monnaie. Sans banque centrale, sans frontière, il impose ses propres règles. Il ne dépend d’aucun gouvernement. Il n’obéit qu’à son algorithme.
Contrairement à l’argent classique, il est limité à 21 millions d’unités. Sa rareté n’est pas une promesse, mais une certitude. Le bitcoin ne se fabrique pas au bon vouloir des États. Il se mérite.