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Pourquoi l’affaire Libra remet en question la légitimité des memecoins

Les memecoins, ces cryptos à l’effigie de chiens rigolos et autres fantaisies du Net, refont surface. Mais pas pour des louanges. On reparle d’eux pour s’interroger sur leur légitimité.

Dans le microcosme crypto, le sujet divise : certains y voient une poule aux œufs d’or, d’autres un fumet nauséabond. En novembre dernier, CZ de Binance s’inquiétait : « Je ne suis pas contre les mèmes, mais les memecoins deviennent ‘un peu’ weird maintenant ». Vitalik Buterin, pape d’Ethereum, juge qu’ils parasitent l’écosystème en n’apportant ni innovation ni valeur. Une vision que ne partage pas Donald Trump, fier parrain du jeton $TRUMP, ni Javier Milei, qui a misé sur un petit dernier : LIBRA.

Justement, parlons-en. Ce jeton a mis le feu aux poudres en impliquant le président argentin et en délestant 13 000 investisseurs de 7 millions de dollars. Un scandale qui pourrait lui coûter son fauteuil. Mais au-delà de sa destitution possible, un fait interpelle : l’engouement pour les memecoins semble s’étioler. Trop faciles à créer, ne demandant ni devs ni capitaux, ces cryptos attiraient… Jusqu’ici.

« Les memecoins sont cuits. Il y aura encore des lancements, et peut-être quelques rescapés, mais la mode est passée », tranche Nic Carter, investisseur.

Ki Young Ju, patron de CryptoQuant, pousse l’analyse plus loin : « Les Memecoins sont des archétypes de l’inconscient collectif. »

Ont-ils été entendus ? Car les chiffres parlent d’eux-mêmes : la chute des memecoins est actée. Et Pump.fun, plateforme phare sur Solana, en fait les frais.