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100 jours à la Maison-Blanche : Trump a-t-il tenu ses promesses pour la crypto ?

Cent jours. Un souffle politique à l’échelle du temps, mais suffisant pour semer ou trahir des espoirs. Après une entrée fracassante à la Maison-Blanche, Donald Trump a-t-il réellement fait avancer l’industrie crypto, au-delà des polémiques sur les tarifs douaniers ? Le concret se distingue-t-il du spectacle ?

D’un côté, l’administration Trump a lancé des signaux forts à destination des investisseurs. En tête de gondole, la libération de Ross Ulbricht, figure du marché noir numérique Silk Road, est saluée comme un acte fondateur. « Liberté individuelle et Bitcoin, mêmes combats », clame une partie de la communauté. Cette décision, couplée à l’interdiction des CBDC, a renforcé son image d’allié des cypherpunks.

Autre chantier : les nominations. Paul Atkins à la SEC, Brian Quintenz à la CFTC, David Sacks comme conseiller crypto : des profils pro-crypto à la tête d’organes cruciaux. En parallèle, Trump a signé la création d’une réserve stratégique en Bitcoin. Surprise du chef : elle contient aussi de l’Ether, du XRP, du Solana et du Cardano. Les maximalistes grincent des dents. D’autres y voient un coup politique : ratisser large, parler à tous.

Le Congrès, lui, accélère sur le STABLE Act, donnant enfin une ossature légale aux émetteurs de stablecoins. Mais derrière ce progrès institutionnel, le décor vacille. Le mirage haussier promis par Trump tarde. WLFI, son memecoin officiel, intrigue plus qu’il ne convainc. Son stablecoin, USD1, a fait bondir l’éthique : influence présidentielle, conflits d’intérêts, dîner payant à 300 000 dollars pour les détenteurs ? La controverse flirte avec l’impeachment.