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Paul Atkins devient le président de la SEC des Etats-Unis

Une nouvelle page semble se tourner aux États-Unis — et peut-être dans le monde entier — avec l’arrivée de Paul S. Atkins à la tête de la Securities and Exchange Commission. Le vent a changé de direction : la tempête judiciaire qui s’abattait sur les cryptos semble s’éloigner, laissant place à un ciel chargé de promesses réglementaires plus claires.

Paul Atkins, 34ᵉ président de la SEC, a prêté serment le 21 avril, après une confirmation serrée du Sénat (52-44). Il n’est pas un inconnu : ex-commissaire sous Bush, fondateur de Patomak Global Partners, ex-président de BATS Global Markets, et surtout… fervent défenseur du libre marché. Cerise sur le Ledger : il détiendrait près de 6 millions de dollars en cryptos, et aurait investi dans le Bitcoin dès 2011. Pas mal pour un arbitre censé juger la régularité du jeu.

Avec la rigueur d’un juriste, il annonce la couleur : « Je suis honoré de la confiance que m’ont accordée le président Trump et le Sénat […] nous allons veiller à ce que les États-Unis soient le meilleur endroit au monde pour investir et faire des affaires ».

L’ère Gensler est donc close. Celui qui chantait les louanges du Bitcoin tout en distribuant des procès à l’industrie comme des bonbons à Halloween — Kraken, Ripple, Coinbase, et consorts — n’est plus. Et sous Atkins, l’objectif est limpide : moins de procès, plus de règles. Le roundtable de vendredi sur la garde des actifs numériques pourrait bien illustrer ce changement de méthode.

Surtout, Paul Atkins semble décidé à matérialiser les engagements de Trump : ouvrir la voie aux ETF sur altcoins, reconnaître le minage PoW, clarifier le flou juridique qui empoisonne l’écosystème. Moins d’hostilité, plus de structure : faire des USA la première puissance Bitcoin au monde.