MikaLa fintech Revolut a décidé de miser sur le Web3. Elle tentera de se faire un nom dans ce secteur avec son stablecoin.
PayPal a déjà pris les devants en lançant son propre stablecoin, le PYUSD, adossé au dollar, en août 2023. Mais Revolut ne compte pas rester les bras croisés sur la ligne de touche. D’après Decrypt, cette fintech qui fait les yeux doux aux cryptos depuis sa création en 2014 s’apprête à émettre son propre stablecoin. Et l’obtention d’une licence bancaire au Royaume-Uni semble avoir mis un bon coup d’accélérateur à cette ambition.
“Les cryptomonnaies sont au cœur de notre vision d’une banque sans frontières, et notre mission est claire : devenir le fournisseur le plus fiable et accessible de services d’actifs-crypto“, clame un porte-parole de Revolut dans un email. L’enthousiasme est palpable, et Revolut affiche une volonté d’en découdre.
Leur but est simple : étoffer l’offre crypto tout en restant dans les clous réglementaires. C’est d’ailleurs pour cela que la néobanque s’est pliée aux exigences du cadre légal britannique dès juillet dernier. Car, on le sait bien, dans l’univers impitoyable de la finance, mieux vaut être en règle que désolé.
Le stablecoin de Revolut s’inscrit dans un marché en pleine ébullition :
- Tether affiche une capitalisation boursière de 119 milliards de dollars ;
- 5,2 milliards de dollars de bénéfices pour l’USDT au premier semestre 2024 ;
- Ripple (XRP) et BitGo annoncent aussi des stablecoins adossés au dollar ;
- L’Europe pose ses pions avec la réglementation MiCA pour encadrer tout ce joli monde.
Et pour les investisseurs, le charme des stablecoins ne réside pas uniquement dans leur lien avec un actif tangible comme la dette publique. Non, l’attrait, c’est surtout ces flux d’intérêts réguliers qui font tourner la machine et gonflent les portefeuilles. Voilà qui devrait en séduire plus d’un.
