MikaUne affaire qui aurait pu siphonner l’énergie, l’argent et même l’existence même de Ripple (XRP compris) si la SEC n’avait pas changé de tête. Mais visiblement, Brad Garlinghouse et ses amis ont pu ranger les gilets pare-balles et sortir le champagne.
C’est donc avec un sourire jusqu’aux oreilles que B. Garlinghouse a annoncé la grande nouvelle lors du Digital Assets Summit de New York mercredi dernier :
« Cela fait presque quatre ans et environ trois mois que la SEC nous a initialement poursuivis, certainement un voyage douloureux à bien des égards. Je croyais vraiment profondément que nous allions être du bon côté de la loi et du bon côté de l’histoire. »
Difficile pour ce vieux briscard de la cryptosphère d’oublier l’odyssée mouvementée de sa boîte, fondée en 2012, avant d’être catapultée dans une guerre judiciaire huit ans plus tard. Le 21 décembre 2020, Brad Garlinghouse, Chris Larsen et Jed McCaleb se retrouvaient dans le viseur de la SEC, accusés d’avoir vendu des actifs non enregistrés sous le nom de “XRP”. S’en est suivie une avalanche de coups durs : batailles juridiques, delisting sur des plateformes comme Coinbase… Heureusement pour eux, un premier rayon de soleil est apparu en juin 2023 lorsque la juge Analysa Torres a tranché : les ventes de jetons XRP sur les marchés publics ne constituent pas des titres financiers. Petit bémol, les ventes directes à des investisseurs institutionnels, elles, tombaient sous le coup des lois sur les valeurs mobilières. Un point pour Ripple, mais pas la victoire totale.
Ensuite, ce fut un ballet d’amendes, d’appels et de contre-attaques, la SEC s’accrochant comme un morpion à l’affaire. Mais voilà qu’un miracle réglementaire survient : le patron de la SEC, Gary Gensler, fait ses valises. Son départ marque un changement de cap dans la régulation des cryptos, et l’agence abandonne finalement ses poursuites en appel contre Ripple. Résultat ? XRP rebondit et la communauté crypto jubile. Fin du feuilleton judiciaire, place aux réjouissances… jusqu’au prochain épisode.
