Gary Gensler, le bras armé de Joe Biden dans le secteur financier, prétend inlassablement œuvrer pour la protection des consommateurs américains. Pourtant, selon Marc Cuban, cette rhétorique cache bien des ambiguïtés.
Après les critiques virulentes de Charles Hoskinson, créateur de Cardano, à l’encontre de l’administration Biden qu’il accuse de vouloir « tuer la crypto », Marc Cuban embraye. Sur X, il lance un tweet peu flatteur à l’égard de Gary Gensler, pointant du doigt son zèle excessif.
« Ils ont créé un environnement destructeur qui pourrait facilement être corrigé d’une manière qui augmenterait considérablement la conformité et protégerait réellement les investisseurs. L’industrie crypto veut un moyen de s’enregistrer et de se conformer. Il veut un moyen d’empêcher des bruits spéculatifs d’entrer. Au lieu de cela, la SEC rend les choses si coûteuses, si longues et si difficiles pour ceux qui veulent se conformer, que les jetons de pacotille côtoient les vraies entreprises et les investisseurs n’ont aucun moyen de savoir ce qui est de la pacotille et ce qui est réel. »
Les déclarations fusent, surtout quand il s’agit de Bitcoin ! Trump promet une place de choix à la cryptomonnaie star s’il est réélu, tandis que les élus américains n’hésitent pas à remettre en question les décisions du président de la SEC lors de ses apparitions au Congrès et à la Chambre des représentants.
L’investisseur de Shark Tank, Marc Cuban, crie au scandale ! Selon lui, la SEC mène une véritable croisade anti-crypto, rendant « impossible pour les bonnes entreprises de faire ce qu’il faut ». Une attitude qui risque de jeter une ombre sur l’image de Joe Biden, en plein bras de fer avec les cryptomonnaies, et de donner un avantage à Donald Trump, grand fan d’Ethereum. Pour Cuban, une réglementation claire et rapide serait bien plus sage pour l’actuel président.
De nouveau sur X, Marc Cuban interpelle Gary Gensler, l’appelant à suivre l’exemple du Japon dans sa politique de protection des investisseurs.
« Le Japon a appris de Mt Gox et d’autres échecs et s’est adapté pour protéger les investisseurs. Les versions japonaises des exchanges qui ont fait faillite ici, ont survécu au Japon ! »