Etienne FromentLe fondateur de la plate-forme d’échange de cryptomonnaies FTX ne sera jugé que sur une partie des accusations portées en justice.
La grogne règne chez les clients de FTX. Après avoir été relaxé suite au versement d’un montant de 250 millions de dollars, qui lui a permis d’éviter la prison, l’ex-PDG et fondateur de FTX vient de voir ses chefs d’accusation divisés par deux.
Le tribunal des Bahamas, où est actuellement basé Sam-Bankman Fried, s’est opposé à 6 des 13 chefs d’accusation qui ciblent l’ex-dirigeant de FTX, prétextant que ceux-ci ne respectaient pas l’accord d’extradition établi entre les Bahamas et les Etats-Unis. Parmi les charges abandonnées, on citera les accusations de corruption qui pesaient sur Sam Bankman-Fried, soupçonné d’avoir corrompu des officiels chinois, les accusations de complot et de fraude bancaire.
Une requête acceptée par la Justice américaine, qui s’est résignée à faire tomber 6 des 13 chefs d’accusation, de façon temporaire. Sam-Bankman Fried devrait être extradé à terme vers les Etats-Unis pour assister à son procès en octobre.
Parmi les chefs d’accusation auxquels Sam Bankman-Fried devra répondre, on citera le blanchiment d’argent, la fraude électronique et la fraude sur les valeurs mobilières.
Un second procès pourrait couvrir les six chefs d’accusation écartés par la justice bahamienne en 2024.
