Binance n’a pas pu empêcher le Hamas et d’autres organisations terroristes d’opérer sur sa plateforme. Crédits Photo : Unsplash

Non, Binance n’est pas à vendre – CZ fait taire les rumeurs

Les pontes de la finance auraient-ils des vues sur Binance ? La rumeur court que la crème de Wall Street lorgnerait sur la première plateforme d’échange de cryptos. Mais du côté des têtes pensantes de l’entreprise, on coupe court aux fantasmes : la maison n’est pas à vendre.  

Il faut dire que Binance a de quoi faire saliver : 250 millions d’utilisateurs recensés en début d’année, des volumes d’échange flirtant avec les 16 milliards de dollars en 24 heures, et un joli magot de 145 milliards de dollars en réserve, d’après CoinGecko. À ce jour, aucun autre exchange centralisé (CEX) ne lui arrive à la cheville. De quoi alimenter les spéculations sur un rachat de la plateforme, qui aurait, selon un twittos du nom de Spiggy, pu rapporter « 4 000 milliards » aux actionnaires. Mais CZ est formel :  

« En tant qu’actionnaire, Binance n’est pas à vendre. Les meilleurs investisseurs ont toujours été intéressés par Binance. Au fil du temps, nous pourrions autoriser certains investissements dans une fourchette de pourcentage à un chiffre. »  

Capture d'écran du tweet de Yi He, cofondatrice de Binance
Crédits Photo : X

Une nuance immédiatement reprise par Yi He, cofondatrice de la plateforme, qui a tweeté : « Nous n’excluons pas l’introduction de partenaires stratégiques et nous sommes ouverts aux fusions et acquisitions. »  

En clair, pas question de brader la maison, mais Binance ne dit pas non à des alliances ou à quelques emplettes dans le secteur. Quant aux bruits qui ont agité la toile, il ne s’agirait que d’une « stratégie de relations publiques de crise » montée de toutes pièces par la concurrence, à grands coups d’achats massifs sur la plateforme. Un coup de comm’ qui, visiblement, n’a pas fait trembler l’empire Binance.