Dans une intrigue judiciaire digne d’un thriller, l’ancien PDG controversé de TerraForm Labs, Do Kwon, se retrouve au cœur d’un imbroglio autour de son extradition. Malgré ses efforts pour éviter une remise aux autorités américaines, les pièces du puzzle semblent se mettre en place contre lui.
Selon les révélations de Cointelegraph, la Haute Cour de Podgorica a tranché en faveur d’une extradition vers les États-Unis, balayant ainsi les espoirs de retour de Kwon en Corée du Sud. Accusé d’une fraude astronomique de 40 milliards de dollars à la tête de TerraForm Labs, il se bat pied à pied contre les rouages de la justice.
Dans une tentative désespérée pour gagner du temps, l’équipe juridique de Kwon invoque des prétendues erreurs procédurales. Comme le rapporte son avocat David Patton dans des documents judiciaires déposés à New York le 26 février dernier, le processus d’extradition pourrait être retardé jusqu’à la fin du mois de mars.
« La procédure ‘sommaire a pris beaucoup plus de temps que nous ne l’avions prévu au départ en raison des nombreuses erreurs imprévues commises par le tribunal de première instance. À ce stade, je ne m’attends pas à ce que M. Kwon soit extradé – vers la Corée du Sud ou les États-Unis – avant la fin du mois de mars », a-t-il précisé.
Fuyant la Corée du Sud après l’effondrement retentissant de Terra en 2022, Kwon a échappé à la capture jusqu’en 2023, date à laquelle il a été appréhendé pour des accusations de falsification de documents au Monténégro. Mais son calvaire ne s’arrête pas là, puisqu’un procès avec la SEC l’attend aux États-Unis le 25 mars 2024.