MikaArthur Hayes, cofondateur et ancien PDG de BitMEX, explique comment la situation au Moyen-Orient pourrait jouer en faveur du Bitcoin. Dans un essai récemment publié et intitulé « The Periphery », il a mis en exergue les dépenses astronomiques des USA pour sa politique étrangère notamment vis-à-vis d’Israël et de l’Ukraine.
Notez au passage que Joe Biden vient de demander au Congrès deux enveloppes financières bien distinctes : le premier se composera de 60 milliards de dollars pour aider l’Ukraine à combattre l’ennemi russe et le second de 14 milliards pour soutenir efficacement le gouvernement Netanyahu face au Hamas.
« Ajouté à la facture de l’Ukraine, le budget militaire américain est prêt à exploser. Cela augmentera les emprunts futurs du gouvernement, et le ciel est sans limites lorsqu’il s’agit des sommes de capital d’une guerre peut gaspiller », a-t-il précisé.
Selon Hayes, des investisseurs institutionnels avisés ont déjà commencé à se débarrasser de leurs obligations et bons du Trésor par crainte d’augmentation des dépenses militaires des États-Unis. Pour eux, il est temps de trouver d’autres catégories d’actifs capables de générer des rendements alléchants.
« L’or, et surtout le bitcoin, commenceront à augmenter en raison des craintes réelles d’une inflation mondiale en temps de guerre », renchérit Arthur Hayes.
On notera toutefois que cette théorie a aussi ses limites. Lorsque la Russie a attaqué l’Ukraine, le cours des cryptoactifs s’est effondré, justement parce que les investisseurs se sont recentrés sur des valeurs plus sûres. La situation est toutefois différente cette fois avec l’inflation rampante et surtout l’explosion de la dette.
