MikaLa FIFA a décidé de s’émanciper. Fini les partenariats techniques, place à l’indépendance. Algorand, hier encore partenaire stratégique, se retrouve désormais seule, délaissée par un géant du sport mondial.
Ce n’est pas un rejet du Web3. Bien au contraire. En créant sa propre infrastructure compatible EVM, baptisée « FIFA Blockchain », l’organisation entend donner un coup d’accélérateur à sa plateforme FIFA Collect. Objectif : fluidifier les performances, assurer une meilleure scalabilité et préparer l’introduction de fonctionnalités encore secrètes.
Ce changement technique n’est pas anodin. Il signe une rupture avec Algorand, qui avait permis le lancement de FIFA Collect en 2022. Mais cette migration, prévue à partir du 20 mai 2025, marque surtout l’ambition de FIFA de devenir un acteur technologique à part entière. D’après son communiqué : « La FIFA Blockchain a été créée pour soutenir de nouvelles expériences et poser des bases solides pour l’innovation future ».
Les utilisateurs n’ont, pour le moment, aucune action immédiate à entreprendre. Mais ceux ayant exporté leurs NFT devront les réimporter avant le 20 mai pour garantir leur migration automatique. Passé ce délai, une vérification manuelle sera nécessaire. Exit également les portefeuilles Pera et Defly. À l’avenir, seuls MetaMask et WalletConnect seront compatibles.
Pas de panique pour les soldes en USDC : ils resteront dépensables jusqu’à la migration, puis retirables seulement. Les objets listés seront transférés automatiquement, sauf si l’utilisateur choisit de les retirer du marché.
Cette initiative de création de blockchain confirme la fidélité de la FIFA au Web3. Son jeu mobile « FIFA Rivals » attendu en 2025, son enthousiasme pour les NFT, ou ses précédents partenariats en témoignent : la FIFA croit dur comme fer à cette révolution numérique.
