Crédits Photo : Image générée par l’IA

Toyota et Ford mettent le paquet pour intégrer la blockchain dans leur monde

Intégrer la blockchain dans nos voitures, vraiment ? Eh bien oui, Toyota et Ford ne manquent pas d’audace. Ils sont persuadés que cette technologie, encore floue pour beaucoup, va apporter des bénéfices insoupçonnés à leurs clients. Un rapport récent montre d’ailleurs leur zèle en matière d’innovations dans le Web3. Voyons ce qu’ils mijotent.

Toyota, toujours en quête de perfection, n’a pas hésité à s’engouffrer dans le monde de la blockchain. Son projet « Mobilité 3.0 » se marie déjà avec le réseau Ethereum. Mais attention, tout n’est pas rose dans l’industrie automobile : le développement des projets blockchain a fait une petite marche arrière au deuxième trimestre 2024, avec une baisse de 14 % des demandes de brevets dans ce domaine. Pourtant, la lumière n’est pas éteinte, bien au contraire :

  • Toyota Motor Corp a déposé 29 brevets blockchain pendant cette période ;
  • Ford Motor en a déposé 14 ;
  • Les deux dominent le Top 5, suivis par State Farm, Scala et Porsche ;
  • Toyota et Ford ont tous deux augmenté leurs dépôts de brevets, Toyota passant de 25 à 29, et Ford de 3 à 14.
Map monde reflétant le brevetage de projets blockchain des constructeurs automobile
Source : Just Auto

Et Ford dans tout ça ? Pourquoi se lancer ? Eh bien, la marque à l’ovale bleu veut garantir à ses clients des preuves de propriété inaltérables. Leur brevet, décrit par Just Auto, présente un système de gestion décentralisé pour suivre en temps réel les changements de propriété de véhicules. Grâce à la blockchain, tout passe à la loupe : vendeurs, acheteurs, banques, assurances, régulateurs et même les gouvernements ! Ford veut du concret, et avec la blockchain, rien ne se perd, tout se trace.

Quant à Toyota, il travaille à fond sur un système blockchain dédié à la gestion des jetons non fongibles (NFT) liés à ses voitures. En clair, chaque voiture pourrait avoir son propre NFT, stocké par les concessionnaires, et contrôlé via un serveur interne. Ça sent l’avenir technologique à plein nez.

Ces deux géants s’accordent pour dire que la blockchain doit être mieux maîtrisée avant de tout révolutionner. Pour l’instant, ils préfèrent l’utiliser pour améliorer l’« aide à la conduite » plutôt que de foncer tête baissée vers la voiture autonome.