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La blockchain, la solution miracle pour faire baisser les charges des compagnies aériennes ?

Intégrer la blockchain dans les activités d’une compagnie aérienne, c’est un peu comme changer de régime alimentaire : ça promet plus de transparence et surtout, une belle réduction des coûts. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude menée par Aventus à l’aéroport de Londres-Heathrow. Leur découverte ? La blockchain permettrait de rendre les opérations de fret plus économiques et plus efficaces. Heathrow, le plus fréquenté des aéroports européens, a servi de laboratoire pour tester cette technologie.

Aventus, spécialiste des solutions blockchain, a mis les bouchées doubles pour examiner l’impact de cette technologie sur la manutention du fret. Et les résultats sont assez alléchants, précise Cointelegraph. Selon l’étude, l’intégration de la blockchain dans la chaîne d’approvisionnement aéroportuaire pourrait réduire les coûts opérationnels de près de 7 %. Une belle économie pour les compagnies aériennes qui jonglent déjà avec des dépenses monumentales.

Alan Vey, fondateur d’Aventus, se félicite des résultats :

« Des délais d’exécution plus rapides, une localisation plus rapide des conteneurs et des communications plus rationnalisées entre les compagnies aériennes et les manutentionnaires au sol… Les compagnies aériennes et les manutentionnaires peuvent déployer le temps gagné sur des opérations plus productives, d’où cette réduction des coûts. »

Mais l’économie n’est pas le seul atout mis en avant. L’équipe d’Aventus souligne également une amélioration de l’efficacité opérationnelle. La blockchain, au-delà de son image futuriste, offre des gains de temps impressionnants.

Le rapport d’Aventus met aussi en lumière un autre fait marquant : la blockchain permettrait de réduire de 90 % les erreurs de communication au sein des compagnies aériennes. Finie l’époque du Dispositif de chargement unitaire des années 90. Grâce à la technologie, les temps de chargement et de documentation manuelle ont été respectivement abaissés de 28 % et 83 %.

Michelle Roosevelt, directrice d’Aviation Perishables Handling, ne cache pas son enthousiasme :

« Nous avons constaté d’énormes améliorations en termes de productivité. L’application est plus qu’un outil – elle a remodélé la façon dont nous gérons et suivons les conteneurs de nos avions… »