Née aux Pays-Bas en janvier dernier, la plate-forme d’échange de cryptomonnaies propose des conditions avantageuses pour les utilisateurs, tout en garantissant la sécurité des fonds hébergés.
Né en janvier 2023 aux Pays-Bas, Finst est parvenu à dépasser des acteurs déjà en place sur le marché depuis près d’une décennie. Sa clientèle se compte encore en milliers de clients, mais la startup ne cache pas son intention de devenir l’un des acteurs majeurs du secteur en Europe.
“Deux de nos cofondateurs ont fondé Degiro, l’une des plus grosses sociétés de courtage en Europe, qui a été revendue en 2019 à une banque allemande” nous explique Julien Vallet, PDG et cofondateur de Finst. “Ils voulaient passer à autre chose et ils se sont tournés vers les cryptomonnaies.” Car le secteur de la finance classique partage énormément avec le secteur des cryptomonnaies. “On a remarqué que le marché souffrait des mêmes problèmes que lorsqu’on avait commencé en 2010 avec Degiro. Pas de transparence, des frais élevés, peu de sécurité… On s’est dit qu’on pouvait résoudre ces problèmes.”
“On a aujourd’hui plus de 1000 milliards d’euros investis dans la cryptomonnaie. Et on a très bien vu ce qui s’est passé avec FTX. On a vu ce qu’il se passe quand une plate-forme n’a pas la ségrégation d’actifs. Dans le secteur de la finance, il n’y a pas de faillite car le cadre réglementaire est très strict. Etre transparent ça doit être la base” assure Julien Vallet.
Finst a donc logiquement choisi de procéder différemment de FTX, Bit4You ou Binance. “Chez nous, les actifs de nos clients sont stockés dans une entité dépositaire aux Pays-Bas, tout est conservé là bas. Bit4You n’avait pas de ségrégation d’actifs et avait choisi de prêter les actifs de ses clients. Si vous lisez les conditions générales de Bit4You, c’est écrit, c’est clairement écrit. Le problème, c’est que souvent, on ne les lit pas. Les garanties se trouvent en lisant les conditions générales.”
Enregistrée auprès de la banque centrale des Pays-Bas, Finst se conforme aux régulations financières et a mis en place tout ce qu’il était nécessaire de mettre en place pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement au terrorisme. L’exchange promet également une transparence complète sur les frais. “On est en moyenne 80% moins chers que les autres plates-formes. C’est 0,15% par transaction. Il n’y a aucun frais caché dans le spread.”
Autre atout de la plate-forme : sa simplicité d’accès. “On s’est aperçu que dans le monde de la crypto, on ne peut pas investir dans des ETF” explique le PDG de Finst. “Beaucoup de nos clients ne savent pas dans quelles cryptos investir.” C’est tout naturellement que l’idée de proposer un équivalent leur est venue. Les “crypto bundles” permettent d’investir dans des paniers de cryptomonnaies. Le top 5, top 10 ou top 25. “Ca permet de diversifier les risques et de gagner beaucoup de temps pour un débutant.”
Finst est également la seule plate-forme qui permet d’acheter des cryptomonnaies avec sa carte de débit, grâce à Bancontact. Un atout de taille pour s’attaquer au marché belge, second marché où le service est lancé, après les Pays-Bas.
Seul (gros) bémol pour le moment : il n’est pas possible d’y transférer ses actifs ni de transférer les actifs achetés sur la plate-forme à l’extérieur. Une caractéristique qui fera tiquer ceux qui ne jurent que par la décentralisation. Mais Finst entend toutefois bien palier à ce problème. “Ca arrivera dans les 6 ou 8 semaines à venir” assure Julien Vallet. D’autres fonctionnalités seront également ajoutées au fil des mois. Dans les 5 ans à venir, Finst entend devenir l’un des principaux acteurs du marché en Europe.