Bitcoin, plus qu’une révolution financière, se révèle être aussi une muse pour les artistes. De plus en plus d’œuvres dédiées fleurissent à travers le monde. Aujourd’hui, c’est l’effigie de Satoshi Nakamoto qui domine ces créations, mais demain, la diversité thématique promet d’égayer encore davantage la scène artistique.
Après Lugano en Suisse en octobre 2024 et El Zonte au Salvador en février dernier, une troisième statue de Satoshi Nakamoto vient d’être dévoilée au Japon, terre symbolique dans l’histoire de Bitcoin. Le choix du Japon n’est pas anodin : le pseudonyme “Satoshi Nakamoto” sonne japonais, et l’épicentre des premières effervescences autour de Bitcoin a souvent été associé au pays du Soleil-Levant.
La statue de Tokyo, tout comme ses consœurs suisses et salvadoriennes, est minimaliste : une silhouette encapuchonnée assise devant un ordinateur en lattes métalliques. À travers ce style épuré, c’est l’anonymat du créateur qui est exalté, rappelant que Bitcoin appartient à tous. Selon Satoshigallery, instigateur du projet : “Les images créent la culture. La culture façonne les valeurs. Les valeurs influencent l’avenir“, insistant sur l’importance de cultiver l’héritage visuel pour pérenniser les valeurs portées par Bitcoin.
La symbolique est d’autant plus forte que la révélation de cette œuvre à Tokyo intervient alors que le prix du Bitcoin tutoie les 95 000 dollars, et que les avoirs présumés de Nakamoto dépassent les 100 milliards de dollars. L’art devient ici le relais silencieux d’une révolution monétaire encore en marche.
Tandis que l’émotion est encore vive au Japon, une autre initiative prend forme : la ville italienne de Fornelli inaugurera bientôt sa propre statue dédiée à Satoshi, renforçant cette alliance naissante entre art public et adoption crypto.