Tamara Engels a été brutalement assassinée par son ex-compagnon pour ses cryptomonnaies.
C’est le genre d’histoire qui donne froid dans le dos. Tamara Engels, une jeune fille de 33 ans, a été retrouvée morte à son domicile de Saint-Nicolas (Flandre Orientale) le mercredi 17 mai dernier. Ne s’étant pas rendue au travail, un de ses collègues de la banque KBC avait alors alerté la police, inquiet. Assassinée la veille, c’est son ex-petit ami et une connaissance de ce dernier qui ont commis l’irréparable et ôté la vie de cette jeune fille pleine de joie de vivre.
Si, dans un premier temps, la thèse du suicide était envisagé, de nombreux éléments ont mené les enquêteurs à pointer du doigt l’ex-petit ami de la victime, A.F. Le père de Tamara avait reçu un message de sa fille lui disant que son ex était de retour en Belgique et qu’il la harcelait. “Elle avait dit à ses amies qu’elle avait peur”, explique le papa, Dirk Engels, à Het Laatste Nieuws. Les retrouvailles entre la jeune fille et son ex-partenaire sont atroces.
“Ils ont dû la baillonner et elle a reçu plusieurs coups à la tête, dans le dos et à l’oreille”, ajoute-t-il. “Ils ont ensuite enroulé un câble électrique autour du cou, y ont attaché une robe de chambre, l’ont mise sur le ventre et lui ont attaché les jambes avec”, avant de la traîner vers la salle de bain pour camoufler le crime en meurtre.
Vol du téléphone pour mettre la main sur les cryptos
Le motif de l’assassinat semble tout droit sorti d’une série Netflix. “Il ne s’habillait que dans les marques les plus chères, roulait en Porsche… Tamara avait investi dans les cryptomonnaies et il l’avait déjà délestée de 400.000€. Elle a bloqué une deuxième transaction, ce qui semble être la goutte qui a fait déborder le vase.”
A.F. a alors dérobé plusieurs bijoux appartenant à la jeune fille, dont une bague, mais surtout son portefeuille, ordinateur portable et son smartphone … le seul moyen qui allait lui permettre de mettre la main sur l’argent issu des cryptomonnaies restant de la jeune fille.
Les deux hommes ont fait l’objet d’un mandat d’arrêt et ont pu, le 25 mai, être appréhendés à la sortie de l’autoroute par une unité spéciale d’intervention lourdement armée de la police fédérale. Le parquet de Flandre orientale a pour sa part confirmé que les suspects avaient été présentés au juge d’instruction pour suspicion de vol qualifié, c’est-à-dire un vol perpétré avec violence
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