Ce 5 novembre aux États-Unis, c’est l’heure du grand choix : des millions d’Américains s’apprêtent à élire leur prochain président pour quatre ans. Un événement d’une ampleur telle qu’il promet de secouer le cours du bitcoin. Mais l’élection ne sera pas le seul facteur de turbulence pour la reine des cryptos et son cortège de monnaies numériques : deux autres éléments clés viennent ajouter du suspense à l’agenda.
Cette semaine s’annonce mouvementée pour la finance américaine et les cryptomonnaies, avec au programme :
- l’élection présidentielle ;
- la réunion de la Federal Open Market Committee (FOMC) ;
- et les demandes initiales d’allocation au chômage.
Commençons par l’Election Day ! Les États-Unis étant au jour J, rappelons que 244 millions d’électeurs américains sont appelés aux urnes pour choisir entre Kamala Harris et Donald Trump. Tandis que certains habitants du New Hampshire faisaient déjà la queue dès minuit heure locale, les marchés de cryptomonnaies attendent avec fébrilité la réaction des cours.

“Le jour clé sera mardi, au moment où les élections américaines s’achèvent. Si aucun vainqueur clair n’émerge au fil de la journée, cela pourrait devenir très angoissant pour le bitcoin“, commente Mark Cullen, analyste chez AlphaBTC.
Et puis il y a Jerome Powell, le patron de la Réserve fédérale américaine, qui, comme toujours, pèsera lourd pour le bitcoin et le reste des crypto-actifs. Son discours, prévu jeudi, devrait porter sur les taux directeurs ou sur la politique monétaire visant à juguler l’inflation américaine. Certains économistes misent sur une éventuelle nouvelle baisse, qui viendrait s’ajouter à la dernière réduction de 0,5 %, ayant déjà ramené l’IPC à 2 %. Ce serait une nouvelle bouffée d’oxygène pour le marché crypto, grâce aux liquidités fraîches qui pourraient l’inonder.
Enfin, toujours le 7 novembre, les demandes d’allocation chômage aux États-Unis sont attendues avec impatience. Celles-ci ont baissé récemment, passant de 228 000 à 216 000, mais le suspense persiste. Si le nombre reste élevé, cela traduit un marché de l’emploi fragile, ce qui pourrait inciter les consommateurs à délaisser les actifs traditionnels (actions, obligations…) au profit d’alternatifs comme le bitcoin.