Crédits Photo : Unsplash

Pourquoi Ethereum continue à chuter

Si le bitcoin fait grise mine, Ethereum, lui, est carrément en pleine descente aux enfers. Une glissade sans fin qui donne des sueurs froides aux investisseurs. Mais qu’est-ce qui se trame derrière ces chiffres dignes d’un film catastrophe ?

En janvier, l’ether semblait promis à une ascension fulgurante, flirtant avec les 3 700 $. Certains voyaient déjà les 4 000 $ se profiler à l’horizon. Et puis… patatras. Chute libre, dégringolade, gadin monumental. Trois mois plus tard, le voilà qui ne vaut plus que 1 815 $. Une baisse si brutale qu’elle a inspiré un commentaire au vitriol de Quinn Thompson, fondateur de Leeker Capital : « Ethereum est mort en tant qu’investissement ». 

Dans un tweet au vitriol – appuyé par Nic Carter –, il dresse un tableau bien sombre : transactions en berne, investisseurs absents, ETH inflationniste, utilisateurs en fuite. En plus, le réseau est envahi par les layers 2 (Arbitrum, Optimism…), ce qui réduit l’attrait d’Ethereum en tant que layer 1. Et pour ne rien arranger, les ETF Ethereum, censés démocratiser la crypto avec le soutien de BlackRock, se sont effondrés en mars : plus de 400 millions de dollars envolés. Une telle hémorragie n’avait pas été vue depuis août 2024.

Pourtant, tout n’est pas perdu. Le marché crypto dans son ensemble traverse une mauvaise passe, avec une perte colossale de 650 milliards de dollars depuis janvier. Et si l’on en croit Coinpedia, l’ETH pourrait bien dépasser les 5 000 $ cette année. Alors, est-ce qu’il faut encore y croire ? Peut-être. Mais pour l’instant, mieux vaut attacher sa ceinture.