Depuis sa création en 2015, l’ether, la crypto d’Ethereum, a toujours offert de belles promesses avec des performances impressionnantes. Mais cette fois, il semble réécrire l’histoire à l’envers, dans la lignée de 2018.
En 2018, l’ether avait perdu 24 % de sa valeur durant le mois de février. Les autres années (de 2017 à 2024) ont été plus souriantes, avec des hausses variant de 1,26 % à 46,28 % pour la deuxième crypto la mieux valorisée au monde. Et pour cause, beaucoup de spécialistes considèrent février, tout comme mars, comme une période favorable aux investisseurs d’Ethereum. Les mois les plus mauvais restant juin, juillet et août, selon un tableau diffusé par Coinglass.
Certes, le mois n’est pas encore fini, mais les analystes estiment que l’ETH, actuellement autour de 2 400 dollars, pourrait en sortir en perte de -27,48 % (contre -22,4 % d’après CoinGecko). Un chiffre qui représente presque la moitié de son record historique de 4 878 dollars atteint le 9 novembre 2021.
Alors, qu’est-ce qui a bien pu expliquer cette chute pour la star Ethereum ? Selon Spot On Chain, la réponse est simple :
« L’incertitude macroéconomique, notamment les nouvelles taxes douanières imposées par l’administration Trump, accentue la pression. »
La question qui se pose : est-ce une réaction similaire à la baisse à 2 460 dollars du 3 février, quand Trump a menacé le Canada, la Chine et le Mexique d’augmenter les droits de douane ?
Il faut aussi considérer l’impact du piratage de Bybit, qui n’a pas épargné l’ETH. Bien que l’effet immédiat ait été limité, des retraits massifs d’ETH ont suivi sur la plateforme, accompagnés de liquidations vertigineuses évaluées à 1,34 milliard de dollars. En tout, 294 millions de positions ont été liquidées, dont une grande partie de positions longues, un scénario qui rappelle celui du 3 février.