Après quatre longues années d’âpres batailles judiciaires, la Securities and Exchange Commission décide enfin de capituler face à Ripple.
La SEC, le gendarme financier américain de Gary Gensler, s’est finalement résolue à abandonner ses charges contre Brad Garlinghouse et Chris Larsen, respectivement PDG et président exécutif de Ripple. D’après The Wall Street Journal, les avocats de ce gendarme américain de la finance ont déposé, jeudi dernier au tribunal du district sud de New York, un document annonçant la fin d’un long périple judiciaire débuté en décembre 2020.
Pour la suite, les deux protagonistes vont devoir passer à autre chose : une rencontre et des discussions sur des questions « qui restent en suspens dans cette affaire », par exemple. D’ici le 9 novembre 2023, la Cour recevra un calendrier établi conjointement par la SEC et Ripple pour mieux détailler leurs actions futures. Et « si les parties ne peuvent pas s’entendre, demander à la Cour un calendrier sur une base contestée ».
La SEC reprochait à l’entreprise d’avoir levé illégalement 1,3 milliard de dollars en vendant son token XRP.
Après avoir appris une telle nouvelle, la communauté XRP a de nouveau crié victoire. Ran Neuner, trader crypto et fondateur de Crypto Banter, n’a toutefois pas savouré ce moment de la même manière. À son avis, il y a anguille sous roche :
« Tout ce que cela signifie, c’est que la SEC peut maintenant faire appel de l’affaire plus tôt. Auparavant, elle devait attendre la fin de l’affaire, mais maintenant qu’elle a abandonné, elle peut faire appel immédiatement. Soyez intelligents ! », avertissait-il sur son compte Twitter.
L’avocat pro-crypto John E. Deaton l’a néanmoins corrigé en affirmant que « la SEC n’a pas rejeté l’affaire parce qu’elle voulait faire appel plus rapidement. Elle a rejeté l’affaire parce qu’elle n’avait aucune chance de gagner […] ». D’ailleurs, la juge Torres a toujours tranché en faveur de Ripple dans cette affaire.
En l’espace de 7 jours, le XRP a vu sa valeur grimper de plus de 10%.