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Chainlink bondit de 29% et s’impose comme le “vrai bank coin”

Le jeton de Chainlink (LINK) n’a pas encore pulvérisé son record historique de 52,70 $ atteint en mai 2021, mais il faut bien avouer que sa récente poussée enflamme déjà les investisseurs. 

LINK, contrairement à certains altcoins qui ont réussi à pulvériser leur ATH ces derniers temps, ne fait pas partie des heureux élus. Pourtant, il a récemment fait la une de Cointelegraph. Pourquoi ? Parce qu’il a explosé de 29% le 3 décembre dernier, atteignant les 26,25 dollars la pièce. De quoi lui valoir un statut de “bank coin” (ou “pièce bancaire”), lui ouvrant la porte à la compétition avec l’ XRP de Ripple, le vieux chouchou des institutions financières.

Quelques chiffres qui ne trompent pas :

  • Hausse de 30 % le même jour, 53 % en une semaine (38 % au moment où ces lignes sont écrites) ;
  • Le prix du LINK était de 16,54 $ le 26 novembre et a franchi la barre des 25 $ le 3 décembre ;
  • Actuellement, l’altcoin se maintient autour de 25,21 dollars.

Mais comment expliquer de telles performances ? La flambée du XRP, qui a atteint un nouveau sommet historique le 1er décembre avec un pic à 2,46 dollars, semble avoir eu un effet domino. Cette envolée a visiblement incité les investisseurs à se tourner vers des crypto-actifs similaires, comme Chainlink. Pour M. Aylo, chercheur et conseiller chez Kamino Finance, la comparaison est limpide : “LINK est XRP“. En clair, LINK est perçu comme un pont entre la finance traditionnelle et la finance décentralisée (DeFi). La connexion avec les marchés financiers classiques est même envisageable, car Chainlink a la capacité de lier les banques aux technologies blockchain.

Zach Rynes, un défenseur inconditionnel de LINK, a fait l’éloge des projets de développement de l’écosystème de la blockchain oracle de Chainlink. Il n’a pas hésité à tacler Ripple, qualifiant XRP de “memecoin sur le thème des banquiers” et d’inutile son nouveau stablecoin. Selon lui, ces projets n’ont aucune place dans les paiements transfrontaliers, surtout avec les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) qui existent déjà pour remplir cette fonction.