Crédits Photo : Image générée par l’IA

Devenir validateur chez Ethereum, une grosse affaire ?

Derrière la blockchain, c’est tout un petit monde affairé de “validateurs” (et non, ce n’est pas un nom de super-héros) qui s’active. Ces braves travailleurs du numérique veillent à la bonne marche des transactions et à la sécurité du réseau. Et on ne parle pas de bénévolat, loin de là : les gains sont si mirobolants que tout le monde se précipite pour enfiler l’uniforme de validateur chez Ethereum. Une ruée bien digne d’une nouvelle fièvre de l’or, version 2.0.

D’après Cointelegraph, on se bouscule en effet au portillon pour valider de l’ETH. Quelques chiffres pour le prouver : le nombre de ces vaillants validateurs a bondi de plus de 30% en 2023. En juin 2024, on a dépassé le cap du million, alors qu’ils n’étaient encore que 824 300 en septembre 2023. Pour prétendre à ce titre, il faut soit miser 32 ETH, soit se joindre à un pool de staking. 

ETH : volume des validateurs et des enjeux des jetons de preuve d’enjeu, graphique sur 1 an. Source : Flipside Crypto

Alors pourquoi cet engouement pour Ethereum ? Carlos Mercado, expert en données chez Flipside Crypto, a sa petite idée : « L’essor du liquid staking, et plus récemment du restaking, a attiré les institutions. Elles sont séduites par la liquidité immédiate – en contournant les périodes de retrait de la Beacon Chain avec les jetons Liquid Staked – et l’effet de levier du restaking pour améliorer l’efficacité du capital. » 

Et on ne peut pas dire que Vitalik Buterin, le pape d’Ethereum ayant présenté “The Surge” dernièrement, soit prêt à lever le pied. Depuis la mise à jour de Shanghai en avril 2023, qui a permis de débloquer les ethers après la migration « The Merge », il envisage de diviser par deux, puis par seize, le seuil nécessaire pour devenir validateur. On passerait de 32 à 16, puis à 1 ETH. 

Cerise sur le gâteau : le staking d’ETH peut rapporter entre 3 et 4% d’intérêts en un an. Voilà de quoi donner envie de tenter sa chance, même aux plus frileux.