MikaCraig Wright n’est pas Satoshi Nakamoto. L’homme prétend pourtant depuis des années être l’auteur du White Paper de Bitcoin.
Se faire passer pour le créateur de Bitcoin et finir en imposteur démasqué, voilà le sort de Craig Wright. En mars dernier, la Haute Cour du Royaume-Uni a tranché : il est « loin d’être aussi malin qu’il le croit » et a menti « abondamment ».
Pourtant, notre bonhomme avait déjà semé la zizanie avant ce jugement. L’une de ses frasques les plus mémorables est d’avoir fait retirer le livre blanc de Bitcoin du site dédié à la reine des cryptomonnaies. En 2021, après avoir remporté son procès contre Cøbra, le mystérieux propriétaire du site, pour violation des droits d’auteur, Craig Wright a obtenu une amende de 35 000 livres sterling de son adversaire et l’injonction de supprimer le précieux PDF de Bitcoin.org.
Simon Cohen d’Onter LLP, l’avocat de Craig Wright, a précisé dans les colonnes de Cointelegraph :
« Il n’est pas d’accord avec le fait qu’il devrait être utilisé par les partisans et les développeurs d’actifs alternatifs, tels que Bitcoin Core, pour promouvoir ou dénaturer ces actifs comme étant Bitcoin étant donné qu’ils ne soutiennent pas ou ne s’alignent pas sur la vision de Bitcoin comme il l’a énoncé dans son Livre blanc. »
Mais voilà, selon le tweet récent d’Hennadii Stepanov, patron de Bitcoin.org, le White Paper de Bitcoin est de nouveau en ligne. Une revanche logique, vu que la fausse identité de Craig Wright comme Satoshi Nakamoto le prive de ses prétendus droits d’auteur, droits qu’il avait usurpés trois ans plus tôt.
