Crédit photo : DR

Pourquoi le Shiba Inu (SHIB) est un investissement à très haut risque

Parmi les altcoins les plus populaires, le SHIB (Shiba Inu) est toutefois considéré comme un investissement à très haut risque. Et pour de très bonnes raisons. 

Son prix s’est envolé de façon totalement artificielle

S’il a beaucoup fait parler de lui en 2021, le SHIB doit pourtant son envolée à un événement inattendu. Ses créateurs ont fait don de plus de 40% de la totalité des pièces à Vitalik Buterin, le fondateur de la blockchain Ethereum, qui n’a pas vraiment apprécié la démarche. Il a décidé de faire don d’une partie de ce stock aux autorités indiennes, et de supprimer le reste de son stock de tokens. Dans la pratique, cela signifie que près de 40% du stock mondial de SHIB a disparu du jour au lendemain, ce qui a eu un impact immédiat sur le prix de l’actif et provoqué en grande partie l’envolée des prix.

Son créateur n’est pas connu

Aussi fou que cela puisse paraître, nul ne connait l’identité du créateur du SHIB. Surnommé “Ryoshi”, l’homme n’a jamais révélé sa véritable identité. Tout comme le fondateur du Bitcoin.

Et cela pose problème à pas mal de monde car justement, l’univers du Shiba Inu s’est énormément développé et son développeur a disparu dans la nature. En mai 2022, Ryoshi supprime en effet, à la surprise générale, tous ses comptes sur les réseaux sociaux. Les théories les plus folles évoquent un lien entre Ryoshi et Sam Bankman Fried.

Son créateur aurait conservé une petite fortune en tokens

Si “Ryoshi”, le créateur du SHIB, assure ne plus disposer d’aucun token, de nombreux spécialistes le contredisent : l’homme pourrait conserver une réserve substantielle de SHIB. Il disposerait actuellement encore d’au moins 10% de la réserve totale de SHIB, soit l’équivalent d’1,8 milliard de dollars en tokens, selon des données récoltées sur la blockcahin. Une petite fortune qu’il tenterait par tous les moyens de dissimuler en les faisant transiter sur des centaines de wallets différents, comme exposé par Bubblemaps, qui est remonté jusqu’à la première transaction.

Le média indique avoir reçu un message anonyme de celui qui se prétend être le fondateur du SHIB, exigeant la suppression du thread, menaces à l’appui.

En 2021, l’homme avait affirmé ne plus disposer de SHIB dans un post qui a depuis disparu d’Internet.

Selon Decrypt, le post en question serait toujours accessible sur Internet Archive. Sa suppression soulève de sérieuses questions sur la crédibilité que l’on peut accorder à son créateur.

Les voyants ayant viré au rouge sont donc nombreux : en se réservant une grosse part du gâteau, le fondateur du SHIB pourrait facilement manipuler le marché en orchestrant des ventes ou achats massifs de tokens ou en choisissant le meilleur moment pour revendre la totalité de ses actifs.

Les “memecoins” survivent mal à l’épreuve du temps

Si certaines cryptomonnaies existent depuis plus de 10 ans, ceux qu’on surnomme les “memecoins” – des tokens portant des noms de chiens ou d’animaux, et ne reposant souvent sur rien d’autre que de la hype – ont tendance à disparaitre aussi vite qu’ils n’étaient apparus. Une seule exception : le Dogecoin, qui était le premier memecoin et est supporté par une très grosse communauté, et notamment le milliardaire Elon Musk. Très rarement, les memecoins parviennent à regrimper au niveau de leur précédent ATH (plus haut prix historique).