Pierre Emmanuel LassoiePour se mettre en accord avec les réglementations européennes, l’exchange Binance va supprimer de son catalogue les cryptomonnaies XMR (Monero), MOB (MobileCoin), FIRO et ZEN (Horizen).
C’est une annonce qui a été faite par l’exchange Binance à ses consommateurs : le 21 septembre, la plateforme cessera de commercialiser quatre actifs : les XMR, MOB, FIRO et ZEN.
La raison fournie en est assez simple, puisqu’il s’agit de se conformer aux règlementations européennes, et ainsi d’éviter une nouvelle interdiction comme celles que la plateforme a déjà connue dans plusieurs pays, dont les États-Unis ou les Pays-Bas.
S’il s’agit de ces quatre valeurs, c’est tout simplement car celles-ci ne sont pas conformes à la règlementation visant à monitorer toutes les transactions se faisant en cryptomonnaies. Il s’agit en effet de « privacy tokens » qui, comme leur nom l’indique, sont conçus pour protéger la confidentialité des opérations financières…
Le processus se fera en réalité sur une période de trois jours, et c’est en réalité plutôt pour le 19 septembre à deux heures du matin que les propriétaires de ces quatre jetons doivent s’être débarrassés des valeurs en question, puisque c’est à cette date que les prêts dans celles-ci seront liquidés. Ce qui représente le début d’un processus qui culminera le 21 septembre.
Le 20 septembre, ce sera en effet au tour des produits de la gamme « Simple Earn » de Binance, des investissements conçus pour fournir une source de revenus passifs, de cesser d’être commercialisé et d’être liquidés, dans la mesure où ceux-ci sont basés sur les quatre cryptoactifs incriminés.
Enfin, le 21 septembre seront définitivement bloquées toutes transactions dans les actifs en question sur la plateforme. Ce sera donc la date définitive pour se débarrasser de ces cryptomonnaies même s’il est fort probable que les clients aient plutôt intérêt à se mettre en règle un peu plus tôt que cela.
Dans la foulée et dans le même message fait à ses clients, la plateforme rappelle également le délistage d’une autre valeur : BEAM.
Rappelons par ailleurs que si Binance opère toujours en Belgique, c’est uniquement par le moyen de sa licence polonaise, car la plateforme a également fait l’objet de suspicions de la part des autorités belges, et est donc théoriquement interdit de fonctionnement en Belgique, si ce n’était pas par cette pirouette juridique.
On peut donc comprendre que la plateforme préfère par ailleurs se mettre en règle du côté des réglementations européennes afin de ne pas provoquer davantage l’ire des autorités du Plat Pays.
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