Pierre Emmanuel LassoieRobert Cohen, un ancien membre de la SEC, responsable de la cybersécurité de l’institution, s’est exprimé sur les attaques contre les exchanges Binance et CoinBase. Pour lui, les méthodes de l’administration américaine pour choisir les tokens visés sont questionnables.
Dans le cadre des récentes attaques menées par l’institution américaine chargée de la sécurité financière, certaines cryptomonnaies ont été classifiées comme actions (ou valeurs mobilières). Un choix qui est pourtant questionné par certains.
En effet, sur les milliers de cryptomonnaies en existence, La SEC ne semble s’être attaquée qu’à une dizaine de valeurs. Un choix critiqué par Robert Cohen, ancien de l’institution. Selon lui, il y a un élément de hasard beaucoup trop important dans le choix des jetons visés.
Du point de vue de la tradition judiciaire américaine, la jurisprudence fait en effet loi. Et selon Cohen, le caractère apparemment aléatoire des accusations de la SEC empêche la création de règles strictes qui pourraient être facilement suivies afin de définir si une crypto est une valeur mobilière ou non. Ce qui laisse les travailleurs du domaine dans le flou quant au comportement à adopter.
Il a aussi qualifié la décision de la SEC d’injuste, et a rappelé qu’elle affectait négativement de véritables business et de véritables personnes.
