Le bitcoin, ce bon vieux rollercoaster financier, a entamé l’année sur les chapeaux de roue à 94 000 $, avant de zigzaguer pour se stabiliser autour de 104 000 $ fin janvier. Brian Armstrong, lui, ne doute pas un instant : la barre du million approche à grands pas, propulsée par des facteurs qui ne demandent qu’à jouer les boosters pour la reine des cryptos.
Et il n’est pas le seul à voir des montagnes de billets numériques se profiler à l’horizon. Outre Cathie Wood d’ARK Invest, Michael Saylor, le gourou de MicroStrategy, parie déjà sur un bitcoin à 13 millions de dollars en 2045. Mais Armstrong, bienfaiteur avisé de la cérémonie d’investiture de Donald Trump, y croit mordicus : ce n’est qu’une question de temps.
“Je pense qu’avec le temps, nous verrons le bitcoin atteindre des millions, voire plusieurs millions de dollars.“
Pas de calendrier, pas de chiffres précis, juste une prophétie dans le vent. Mais une prophétie qui repose sur des bases jugées solides : afflux d’investisseurs institutionnels, essor des ETF, avancées réglementaires aux États-Unis…
“Si une législation claire est adoptée aux États-Unis, ce sera une étape importante. Une réserve stratégique de bitcoins – si les États-Unis s’engagent dans cette voie – il est probable que le reste du G20 suivra“, a-t-il déclaré au micro de CNBC lors du Forum de Davos.
Autre cheval de bataille du patron de Coinbase : la fameuse réserve stratégique de bitcoins, chère à Donald Trump et son entourage. L’idée fait son chemin dans certaines sphères gouvernementales, où l’on commence à y voir un remède miracle contre l’endettement abyssal des États. En ce moment, la République tchèque explore l’idée d’intégrer le BTC à sa trésorerie, tandis que quelques eurodéputés en pincent pour cette solution. Mais du côté de Christine Lagarde, la messe est dite : la présidente de la Banque centrale européenne ne laissera pas la moindre satoshi franchir le seuil de son coffre-fort.