Beaucoup s’interrogent sur l’avenir du Bitcoin : si le minage de Bitcoin générera une rémunération pour les 120 prochaines années, les mineurs ne percevront ensuite plus de ‘rémunération’ pour leur travail.
Pour beaucoup, il s’agit de l’une des questions qui pourrait remettre en question un jour l’existence du Bitcoin. Tout son modèle est basé sur un processus de rémunération des ‘mineurs’, qui sont récompensés avec des Bitcoins à chaque fois qu’un bloc de la blockchain est ‘miné’ – comprenez par là qu’un certain nombre d’équations complexes ont été résolues.
Progressivement, au fil des années, la rémunération des mineurs est réduite. Tous les quatre ans, lors du Halving, la rémunération est divisée par deux. Vu le nombre limité de BTC – il n’y en aura en tout et pour tout que 21 millions -, le Bitcoin est par essence un actif désinflationniste.
A l’heure actuelle, plus de 19 millions ont été ‘produits’. Les 2 millions qu’il reste devraient être ‘produits’ au cours des 120 prochaines années.
Si le prix du Bitcoin restait au même tarif qu’aujourd’hui, cela ne serait bien sûr pas rentable pour les mineurs. La hausse continue de son prix permet donc de garantir une rémunération juste des acteurs du marché.
Tout cela aura toutefois une fin puisque dans 120 ans, le dernier bloc sera miné. Mais qu’adviendra-t-il ensuite ? Cela signifie-t-il que le système s’effondrera ?
Pas du tout puisque le système est conçu pour durer. Concrètement, les frais de transactions augmenteront naturellement pour compenser la perte des gains sur le minage. Ces récompenses sur les transactions sont reversées aux mineurs. En 2012, ces frais s’élevaient en moyenne à 0,01$. En 2017, ils s’élevaient à 1$. En 2024, ils flirtent désormais avec les 15$.
Cela signifie donc que pour chaque transfert de front ou vente d’un wallet à l’autre, un montant est prélevé et reversé aux mineurs. Et ce montant devrait continuer à augmenter. Logiquement donc, cela ne devrait jamais réellement impacter le fonctionnement de la blockchain et garantir son avenir.