MikaAu tout début du conflit initié par Israël contre l’Iran, le bitcoin avait déjà connu une glissade. Et voilà que Trump surgit en chef d’escadron. Il frappe, et la reine des cryptos chancelle. Sous les missiles, la volatilité numérique explose.
Alors que les États-Unis entrent officiellement dans le conflit, les écrans de trading virent au rouge. Le bitcoin, qui cotait encore 105 000 $ il y a peu, oscille aujourd’hui autour de 99 900 $. En sept jours, il a perdu 5,4 %. Les marchés crypto vivent sous tension. La menace d’un élargissement du conflit nourrit la peur d’un effondrement.
Les carnets d’ordres révèlent une pression baissière nette. Près de 595 millions de dollars de positions longues ont été liquidées en 24 heures. Et 172 000 traders ont été pris au piège. Pour certains observateurs, le seuil technique de 100 000 $ est décisif. Il ne doit pas céder, au risque de voir le bitcoin glisser vers 97k$, voire 94k$.
Pourtant, l’histoire a parfois joué la carte du rebond. En 2022, après l’invasion russe en Ukraine, le bitcoin avait bondi de +42 % en 35 jours. Le trader Merlijn note : « En 2022, le BTC a grimpé de 42 % après le début de la guerre en Ukraine. Maintenant, c’est 2025. […] Que se passe-t-il si l’histoire se répète, en pire ? ».
D’autres, comme Columbus, restent prudents : « Le BTC tient toujours les 100 000 $ […] Si le BTC clôture sous ce seuil, on verra les 92 à 94k ». Le bitcoin, ballotté entre crainte et stratégie, reste au cœur de la tempête.
