Depuis près de trois mois, le bitcoin n’avait pas frôlé la barre symbolique des 100 000 dollars. Vendredi dernier, il s’en est approché de très près, atteignant 97 000 dollars, ravivant l’enthousiasme des investisseurs.
Après avoir atteint un sommet historique proche de 110 000 dollars en janvier, le bitcoin a connu une baisse significative, tombant à environ 74 000 dollars en avril. Cette chute s’explique en partie par les tensions macroéconomiques, notamment la guerre des tarifs initiée par l’administration Trump, qui a refroidi l’appétit des investisseurs pour les actifs risqués.
Cependant, depuis la mi-avril, le BTC a amorcé une remontée impressionnante, gagnant plus de 20 % pour atteindre 97 000 dollars début mai. Cette reprise est soutenue par des facteurs tels que l’optimisme autour des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, ainsi que l’intérêt renouvelé des investisseurs institutionnels.
Parallèlement à cette hausse, la domination du bitcoin sur le marché des cryptomonnaies a atteint 64,89 %, son plus haut niveau depuis janvier 2021. Cette suprématie accrue reflète une préférence marquée des investisseurs pour le BTC, considéré comme une valeur refuge en période d’incertitude économique.
Cette situation a été une douche froide pour les partisans d’une “altseason”, période durant laquelle les altcoins surpassent le bitcoin en termes de performance. Bien que certaines cryptomonnaies comme Ethereum, Solana et Dogecoin aient enregistré des gains, elles restent en retrait par rapport au BTC.
Actuellement, le bitcoin se négocie autour de 96 300 dollars, un léger recul par rapport à son pic récent. Pour de nombreux analystes, cette correction est saine et ne remet pas en cause la tendance haussière à long terme. La perspective d’un retour au-dessus des 100 000 dollars reste d’actualité, portée par des fondamentaux solides et un intérêt institutionnel croissant.