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Pour le fondateur de Cardano, Ethereum s’éteindra d’ici 10 à 15 ans

Charles Hoskinson n’a jamais fait mystère de son ressentiment envers Ethereum. Rival éternel ou héritage mal digéré ? Le fondateur de Cardano, fraîchement démissionnaire, n’a pas manqué de relancer les hostilités. Dernier épisode en date : une prophétie peu amicale, annonçant la fin d’Ethereum dans les quinze prochaines années.

Lors d’une récente session AMA, Hoskinson a décoché une flèche acérée : « Je ne pense pas qu’Ethereum survivra plus de dix à quinze ans ». Selon lui, le réseau, déjà essoufflé, sera incapable de surmonter ses contradictions internes. En 2024, il avait déjà qualifié Ethereum de « dictature », dominée par la seule volonté de Vitalik Buterin, figure hégémonique sans laquelle la communauté sombrerait dans la confusion. Un constat qui pique, mais que Hoskinson détaille avec une froide logique : « Les Layer-2 continueront d’aspirer toute l’alpha, les luttes internes exploseront, et il sera de plus en plus difficile pour Vitalik de tout maintenir par pure force de volonté. »

Mais il n’est pas seul à noircir le tableau. Robbie Mitchnick, à la tête de la division digitale de BlackRock, a aussi averti : sans clarté stratégique forte, Ethereum pourrait voir son avance fondre face à une concurrence affûtée. Même si aujourd’hui, Ethereum truste la majorité des RWAs tokenisés, l’histoire enseigne qu’être en avance n’assure jamais la victoire.

Pourtant, malgré ces prophéties funestes, il serait imprudent d’enterrer trop vite Ethereum. En onze ans d’existence, le réseau a tenu bon là où d’autres se sont éteints comme des étoiles filantes. Sa communauté de développeurs, ses innovations sur la tokénisation d’actifs, et son rôle de pionnier dans la finance décentralisée restent autant de marques d’une résilience que peu peuvent revendiquer. Ethereum n’a pas encore dit son dernier mot. Pas encore.