Vincent PadronAprès avoir chuté aux alentours des 75 000$ plus tôt dans le mois, le Bitcoin remonte. Le cours se rapproche à nouveau des 100 000$. Les décisions de Donald Trump ne sont pas étrangères à ce phénomène, on vous explique.
Lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump était le candidat pro-cryptomonnaies. Son élection a propulsé les cryptoactifs, jusqu’à ce que les premières décisions viennent brouiller les signaux. Avec la mise en place de nouveaux droits de douane, les investisseurs sont devenus frileux. C’est notamment le cas avec ceux qui ont été annoncés le 2 avril pour une entrée en vigueur le 9.
La conséquence, c’est que le cours du Bitcoin est descendu en flèche, passant même le 7 avril sous la barre des 75 000$. Après une légère remontée vers les 80 000$ le lendemain, le cours chutait à nouveau le 9 avril. Alors que le futur s’annonçait morose pour les investisseurs, le nouveau président des États-Unis a fait une annonce surprise.
En effet, le jour même de l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane, Donald Trump a mis en pause la procédure, sauf pour la Chine. De fait, durant 90 jours, seul un tarif réciproque de 10% est appliqué. Le but était de laisser le temps aux pays d’entamer des démarches pour négocier ces tarifs.
Ce relâchement de la pression sur les tarifs douaniers a permis aux bourses de repartir à la hausse. Mais pas seulement puisque le Bitcoin est rapidement remonté au-dessus de la barre des 80 000$. Depuis, la reine des cryptomonnaies est en pleine remontada. Après s’être stabilisée durant une semaine aux alentours des 85 000$, elle fait une nouvelle percée, dépassant les 90 000$.
Sur ces dernières 24 heures, la hausse est même marquée puisque le cours augmente d’environ 5%, la valeur dépassant les 94 000$. Sur une semaine, cela représente une hausse de près de 12%. Celle-ci dépasse les 7% sur le mois passé.
En plus d’un effet de correction en faveur du Bitcoin, cette hausse est à mettre sur le compte d’une nouvelle déclaration du président américain. En effet, ce dernier a déclaré qu’il n’allait pas virer Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale des États-Unis. Néanmoins, il insiste sur le fait qu’il souhaite “le voir un peu plus actif” dans l’optique de “baisser les taux d’intérêt”. Or, si ces derniers baissent à nouveau, cela représenterait un signal fort envoyé aux investisseurs.
