Malgré l’utilisation d’un algorithme alternatif basé sur des mécanismes de consensus blockchain, Vitalik Buterin, le cofondateur de l’Ethereum, trouve que l’ETH est en train de se centraliser… Et ce même si le Proof of Stake vise à éviter la centralisation progressive du réseau que l’on peut voir avec le Proof of Work. De fait, il désire revoir le système de pénalités.
Dans les faits, les validateurs bloquent leurs ETH dans des pools. Cela leur permet d’obtenir une rémunération à base de tokens. Néanmoins, si une défaillance survient dans l’exécution de leurs tâches, des pénalités sont appliquées et une partie de leurs fonds est enlevée. Ainsi, plus les pools sont gros, plus il y a de validateurs contrôlés, plus les risques augmentent. A titre indicatif, Lido compte plus de 302 000 validateurs, quand Coinbase en a 142 000.
Or, des analyses faites, Buterin retire une information capitale, celle de la corrélation des échecs des validateurs au sein d’un même groupe. Cela montre donc les défaillances d’une certaine centralisation. Pour éviter cela, il propose d’augmenter les pénalités pour les plus grands pools et stakers. Le but ? C’est de décourager les validateurs à centraliser leurs opérations face à la menace des pénalités croissantes. Reste à voir si la pratique suivra la théorie.