L’arrivée fracassante de la souris aux grandes oreilles noires sur la scène publique a boosté les ventes de trois collections de NFT qui lui sont associées sur OpenSea.
Tout a commencé en 1928, lorsque Walt Disney, un peu déprimé d’avoir perdu les droits sur Oswald le lapin chanceux, décide de créer un nouveau personnage. Et voilà que naît Mickey Mouse, qui fait ses premiers pas sur les écrans avec “Steamboat Willy” le 1er janvier de cette même année.
Bien sûr, après avoir appris de ses erreurs avec Oswald, Disney décide de protéger son nouveau joyau en lui accordant les droits d’auteur. Cependant, la législation américaine impose une limite de 95 ans à ce genre de privilège. Ainsi, le 1er janvier 2024, la souris Mickey s’est libérée et est officiellement entrée dans le domaine public, prête à être reproduite par qui le souhaite.
Cette libération a provoqué une véritable tempête dans le monde des NFT. En moins de 24 heures, la série “Steamboat Willie Public Domain 2024” sur OpenSea a enregistré des transactions d’une valeur de 416 ethers (ETH), dépassant ainsi le million de dollars. Cette collection mettait en vedette non seulement “Steamboat Willie” mais aussi “Steamboat Willie’s Riverboat”.
Cependant, Disney, auteur d’un projet de tokens non fongibles sous forme de pin’s, a tenu à mettre en garde les producteurs et collectionneurs de NFT, rapporte Cointelegraph. Surtout en ce qui concerne les versions modernes de la célèbre souris. Un porte-parole de Disney a déclaré : “Nous ferons de notre mieux pour éviter toute confusion des consommateurs causée par des utilisations non autorisées de Mickey et de nos autres personnages emblématiques“.
De facto, quelle valeur accorder à des objets dérivés qui peuvent désormais être produits par n’importe qui ?