Le taux de hachage (ou hashrate, en anglais) du Bitcoin bat des records avec 500 millions de terrahashes par seconde.
Le taux de hachage est l’unité permettant de calculer la vitesse de minage de cryptomonnaies – en somme, c’est la puissance combinée de toutes les machines minant du Bitcoin. Et alors que nous arrivons tout doucement en 2024, celui-ci a atteint un niveau jamais vu : 500 millions de terrahashes par seconde.
Un hashrate élevé est plutôt une bonne nouvelle pour le Bitcoin puisque celui-ci garantit la sécurité du réseau – plus il y a de machines qui minent du Bitcoin, plus le nombre d’authentifications nécessaire pour valider un bloc est élevé.
En outre, l’augmentation du minage n’est pas anodine. De facto, c’est la hausse du prix du Bitcoin qui encourage les mineurs à augmenter leur capacité de minage. Les récompenses offertes aux mineurs le sont en Bitcoin, et vu que le prix de l’actif est plus élevé, la rentabilité est meilleure. Le hashrate a donc tendance à augmenter avec le prix du Bitcoin.
En terme de timing, ça tombe plutôt bien également puisque le “halving” se rapproche. Le Bitcoin est intrinsèquement déflationniste, sa quantité étant limitée. Pour assurer la pérennité de son écosystème, ses créateurs ont conçu un système de minage. Ce processus sécurise le réseau et récompense généreusement les mineurs, des machines résolvant des problèmes mathématiques complexes pour assurer cette sécurité. À chaque nouveau cycle, ces récompenses sont réduites de moitié, ce qui diminue la quantité de Bitcoin mis sur le marché par les mineurs à la fin de chaque cycle. Cette diminution indirecte de l’offre influence le prix de cet actif, tendant à augmenter après chaque “halving” car il devient de plus en plus rare. Traditionnellement, la période de “halving” coïncide avec le début d’une période haussière appelée “bull run”, où le prix du Bitcoin établit continuellement de nouveaux records.