Lionel IglesiasNous connaissons toutes et tous les Schtroumpfs grâce aux bandes dessinées de l’auteur belge Peyo, mais vous ignoriez peut-être que les petites créatures bleues s’invitent désormais dans la blockchain. The Smurfs’ Society est un projet Web3 alliant jeu et collection de NFT.
La popularité des Schtroumpfs à travers le monde n’est plus à prouver. Après environ 65 ans d’existence, la licence continue de se renouveler en s’adaptant aux nouvelles pratiques technologiques. Elle s’attaque au Web3 depuis quelques mois, puisqu’un grand projet a vu le jour dans la blockchain. Intitulé “The Smurfs’ Society”, il s’agit à la fois d’une collection de NFT ainsi que d’un jeu qui l’accompagne. Le projet a été développé par N-Zone, une entreprise belge de développement d’expériences ludiques et éducatives basée non loin du centre-ville de Liège. Nous avons pu rencontrer leurs membres qui nous ont parlé de ce projet ambitieux.
The Smurfs’ Society est avant tout une collection de NFT, mais propose aussi d’autres expériences. La société belge a d’abord travaillé sur la conception d’un petit jeu et d’une chasse au trésor pour le projet, avant d’être embauchée par les ayants droits pour travailler directement sur les visuels en 3D des NFT. 200 Schtroumpfs ont donc été réalisés pour l’occasion, dont certains entièrement originaux. Le projet est donc accompagné d’un petit jeu sur navigateur dont le but est de collecter des objets et de les combiner pour gagner des ressources. Un divertissement modeste qui sert surtout à gamifier l’expérience et à maintenir l’intérêt de la communauté pour le programme.
Le projet a déjà rencontré un beau succès parmi les fans de la marque. “Nous avons eu d’excellents retours sur les NFT de la part de la communauté. Beaucoup de participants étaient fans de la licence, et le fait de voir qu’elle était respectée sur la qualité visuelle a beaucoup plu. La gamification a eu un succès auquel on ne s’attendait pas du tout. Nous avions prévu un équilibre adapté à peu de joueurs, nous pensions avoir 800 personnes qui allaient vraiment jouer au jeu, mais on s’est retrouvé, au bout de trois mois, à avoir plus de 5 millions de transactions, ce qui est énorme. La partie “vente” de la collection a moins bien fonctionné, mais c’était une période compliquée. En tout cas, notre expérience avec The Smurfs’ Society a été très positive, que ce soit sur les retours de la part du public ou de la part des ayants droits.”, nous a expliqué Arthur Rogery, Project Manager chez N-Zone.
En effet, les membres de N-Zone ont déclaré que la société IMPS (détentrice des droits de la licence Les Schtroumpfs) leur a laissé beaucoup de libertés sur la conception du projet. Une confiance qui s’est gagnée petit à petit lorsque l’ayant droit s’est rendu compte de la qualité du travail entrepris. Les nouveaux Schtroumpfs conçus par les équipes de chez N-Zone ont tellement plu que IMPS aurait déclaré peut-être vouloir les utiliser pour d’autres produits dérivés. Dans tous les cas, The Smurf’s Society a été très formateur pour l’entreprise belge qui travaille en ce moment sur un autre projet de jeu lié au Web3.
Le projet n’est pas encore terminé puisque N-Zone compte bien le faire vivre avec le temps. Les membres réfléchissent d’ailleurs à la conception d’un jeu de cartes reprenant les graphismes utilisés pour illustrer les NFT, de quoi continuer à exploiter la collection d’une manière différente.
