Ron DeSantis, gouverneur actuel de la Floride, vient d’annoncer sa candidature à la prochaine élection présidentielle des États-Unis. Parmi ses promesses de campagne, le républicain promet de « protéger le Bitcoin ».
Les cryptomonnaies, et plus particulièrement le Bitcoin, sont en train de prendre une nouvelle dimension aux États-Unis. Il y a quelques jours, Robert F. Kennedy JR., candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine, devenait le premier candidat de l’histoire du pays à accepter les dons de campagne en bitcoins. Rapidement suivi dans sa démarche par son homologue républicain, Vivek Ramaswamy.
Mercredi 24 mai, c’est Ron DeSantis qui décide de taper du poing sur la table. Ici, pas question d’accepter des dons en bitcoins, du moins pour l’instant. Dans un Twitter Space auquel Elon Musk a participé, le gouverneur de Floride clame sa volonté de protéger le Bitcoin. « Vous avez tout à fait le droit de miner du Bitcoin », a-t-il martelé. « La seule raison pour laquelle ces gens à Washington ne l’aiment pas, c’est parce qu’ils ne le contrôlent pas ».
« Protéger le libre arbitre »
Notant qu’il existe des risques, Ron De Santis juge toutefois que les investisseurs sont suffisamment « sophistiqués » pour prendre les bonnes décisions. En clair, le candidat place le libre arbitre au-dessus du reste. En totale opposition avec l’actuel président, Joe Biden, Ron DeSantis s’inquiète des conséquences d’un nouveau mandat démocrate sur le Bitcoin. Selon le gouverneur floridien, cela reviendrait à signer l’arrêt de mort de la cryptomonnaie. Rien que cela.
Concrètement, Ron DeSantis s’oppose à toute forme d’interventionnisme de l’État. Une rengaine qui revient assez fréquemment au sein du parti républicain. Dans son discours, il épingle aussi bien l’administration Biden que la Securities and Exchange Commission (SEC). Laquelle mène la vie dure au secteur crypto depuis quelques mois. Le gouverneur va jusqu’à affirmer que le gouvernement en place voit le Bitcoin comme une menace. « C’est pourquoi ils essaient de le réglementer, pour qu’il n’existe plus », explique-t-il.
Enjeu central
En parallèle, le candidat à la présidentielle américaine en profite pour tacler les monnaies numériques des banques centrales (MNBC). D’après l’homme politique, celles-ci mettent d’ailleurs en péril le libre arbitre, à cause d’une réglementation excessive. Raison pour laquelle la Floride a adopté un projet de loi, au début du mois, qui interdit l’utilisation d’une MNBC fédérale en tant que monnaie.
Pour rappel, la prochaine élection présidentielle aux États-Unis aura lieu en novembre 2024. Et au regard des événements récents, il y a fort à parier que les cryptomonnaies n’ont pas fini de faire parler d’elles. Entre la multiplication des faillites et l’acharnement de la SEC, la question est désormais de savoir où se positionneront les États-Unis. Ce qui aura au moins le mérite de faire avancer le débat. Quant à savoir si ce sera dans la bonne direction…
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