Selon une étude de Dappradar, 80% des joueurs qui se lanceraient dans un jeu lié d’une façon ou d’une autre aux cryptomonnaies, seraient basés en Asie.
Si les jeux Web3 se multiplient, l’intérêt des gamers occidentaux pour le Web3 serait très faible. Selon une nouvelle étude de Dappradar, 80% des gamers qui joueraient aujourd’hui à un jeu blockchain seraient aujourd’hui basés en Asie.
De facto, pratiquement aucun éditeur majeur n’a intégré les NFT ou la blockchain à son business model. Sur consoles de jeu comme sur Steam, les jeux NFT sont toujours interdits. Seul Epic Games s’est lancé dans l’aventure.
Les différences avec le marché asiatique sont nombreuses. En occident, les gamers jouent principalement sur PC et consoles. En Asie, le smartphone reste le support incontournable, pour plus de 50% des gamers. Les joueurs asiatiques préfèrent également les jeux services – de préférence gratuits – aux jeux narratifs payants.
Un peu partout en Asie, la tendance se confirme. Les NFT font de plus en plus partie du décor. Les jeux play-to-earn, qui rémunèrent les gamers en cryptomonnaies pour leur temps de jeu, se multiplient également et séduisent particulièrement les joueurs originaires de pays en voie de développement.
Quelques freins sont pourtant déjà en place, sur des marchés spécifiques. La Corée du Sud a par exemple interdit les jeux liés à la blockchain sur son territoire. La Chine, elle, limite le temps de jeu de ses citoyens à une heure par jour. Des freins qui n’ont pas ralenti l’adoption du Web3 par le secteur, localement. Assez paradoxalement, l’adoption du Web3 et de la blockchain ailleurs dans le monde ralentit. Les éditeurs occidentaux restent très frileux à intégrer cette technologie – comme en témoigne la récente débâcle d’Ubisoft, l’éditeur français, qui a reçu un déluge de critiques sur les réseaux sociaux après avoir annoncé qu’il intégrerait des NFT dans ses jeux. La pression est si forte que l’éditeur a littéralement abandonné ses plans.
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