Amnesty International, en coopération avec une artiste, lance une série de NFT qui seront bientôt vendus afin de soutenir le droit à l’avortement. En Belgique, comme ailleurs.
Amnesty International va proposer ses propres NFT. La branche belge francophone de l’ONG se lance dans le Web3 pour soutenir le droit à l’avortement avec son projet Human Rights = Right to Abortion (HURRA). Bien entendu, Amnesty International n’est pas seul dans cette histoire. Dans son communiqué, l’ONG précise que c’est l’artiste Lucyle Massu qui est à l’origine des NFT.
Cette lauréate du Prix de la Fondation Boghossian s’est engagée avec Amnesty International pour contester une décision récente de la Cour Suprême des États-Unis. Pour rappel, celle-ci a annulé la Roe v. Wade en juin 2022. Lequel garantissait aux Américaines l’accès à l’IVG jusqu’à six semaines de grossesse, sur tout le territoire. « En tant que femme, artiste et militante féministe, j’essaie de lutter au quotidien en faveur des droits des femmes et des minorités de genre, ce qui inclut le droit à l’avortement. J’ai choisi de travailler avec Amnesty International car je crois en son engagement pour les droits humains et je considère que l’accès à des avortements sûrs et légaux est crucial pour la justice de genre », explique Lucyle Massu.
10 000 NFT en vente
Coéditées avec la maison d’édition Witloof, ces NFT ne sont pas encore visibles du grand public. Du moins, pas tous. Les curieux peuvent avoir un aperçu des œuvres, mais l’inauguration officielle aura lieu le 8 mars. Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes. « Des symboles et slogans marquants de la lutte pour le droit à l’avortement, de même que le logo d’Amnesty International se retrouveront sur certains NFT », indique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International. « Gageons que cette initiative dans un champ encore peu exploré du monde numérique permettra de faire progresser dans le monde réel le respect de ce droit humain tellement bafoué qu’est le droit à l’avortement ».
À noter qu’il sera possible d’acquérir les œuvres numériques réalisées par Lucyle Massu. En effet, celles-ci seront mises en vente dans le courant du mois d’avril. Et les acheteurs potentiels ont l’embarras du choix puisque Amnesty International évoque un total de 10 000 NFT.