C’est un moment historique pour le Web 3.0. Ethereum, la blockchain numéro 1, a réussi son passage du modèle “proof-of-work” au modèle “proof-of-stake”.
Une page se tourne dans l’histoire du Web 3.0. La blockchain Ethereum vient en effet de passer du modèle “proof-of-work” au modèle “proof-of-stake”.
Concrètement, un système proof-of-work repose sur un ensemble de machines décentralisées baptisées “mineurs” qui sont chargées de résoudre des problèmes complexes pour miner des blocs. Un processus complexe mais surtout très énergivore, duquel Ethereum souhaitait se détacher pour adopter un modèle plus “écologique”.
Le système “proof-of-stake” est par nature radicalement différent puisqu’il repose non pas sur l’utilisation de mineurs mais de “staking pools”. Concrètement, le réseau n’est plus sécurisé par des machines mais par des “pools”, des réserves d’Ethereum stockées dans des endroits précis. Si par le passé les mineurs étaient récompensés pour leur travail avec des jetons ETH, ce seront désormais les investisseurs qui recevront des récompenses. Pour pouvoir participer au programme, il faut soit disposer d’au moins 32 jetons ETH ou créer un “pool” avec d’autres investisseurs, auquel cas les récompenses seront partagées entre les différents stakers.
La transition, baptisée “the merge” en anglais, s’est opérée à 8h43 ce matin, sans encombres.
Le passage au “proof-of-stake” devrait permettre de réduire de 99,95% l’empreinte écologique du réseau. Un énorme pas en avant pour le Web 3.0, très critiqué pour son énorme consommation énergétique.
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