Netflix : le partage de compte c’est fini, dès aujourd’hui

Une page se tourne dans l’histoire de Netflix : désormais, les utilisateurs ne pourront plus partager leur compte avec des proches sans devoir débourser quelques euros de plus…

Netflix a finalement mis ses menaces à exécution. Depuis ce matin, les utilisateurs de l’application sont sommés de souscrire à une nouvelle formule s’ils partagent leur compte avec des proches qui n’habitent pas dans le même foyer. Un accès supplémentaire au compte principal est facturé 5,99€/mois en France et 3,99€/mois en Belgique.

Le géant du streaming avait déjà implémenté ces mesures sur une poignée de marchés, dont l’Espagne, où près d’un million d’utilisateurs auraient cessé d’accéder à la plate-forme suite à cette mesure. Dans la pratique, Netflix n’aurait toutefois perdu que 300.000 abonnés payants. Les effets positifs de cette mesure pourraient également ne se traduire que dans quelques mois.

Sur son site, Netflix définit clairement la notion de foyer : “un foyer est un ensemble d’appareils connectés à internet à l’endroit principal où vous visionnez Netflix. Un foyer Netflix peut être défini au moyen d’un téléviseur. Tous les autres appareils qui utilisent votre compte Netflix avec la même connexion Internet que ce téléviseur feront automatiquement partie de votre foyer Netflix.”

Plus question donc de donner accès à votre compte Netflix à votre petit copain ou votre petit copine si vous n’habitez pas sous le même toit. Netflix analysera votre adresse IP pour s’assurer que vous êtes bien l’utilisateur d’un compte. Le service le précise aussi : vous pourrez continuer à utiliser Netflix en voyage ou dans les transports en commun. Une série de terminaux seront certifiés au sein d’un foyer.

La nouvelle méthodologie est très critiquée par les utilisateurs. Car si Netflix est dans son droit de chasser les squatteurs de comptes, il a longtemps mis en avant le partage de compte comme un argument de vente pour sa plate-forme. Certaines questions éthiques se posent également. Quid des étudiants qui sont en kot? Quid des couples qui vivent dans des domiciles séparés? Une certaine frustration risque de s’installer vis-à-vis de certains utilisateurs qui devraient pourtant continuer à accéder aux services si l’on se base sur l’argument familial.

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